Deux personnes arrivant à l'aube.

Le soleil allait se lever quand ils arriveraient.
Sakiella n'avait pas eu tort. Au contraire, ils étaient même un peu en avance. Elle avait gardé un rythme de marche classique, ni soutenu, ni ralenti. Elle marchait aussi aisément dans la forêt avec sa robe que si elle marchait en pleine rue.
Le long du chemin, Sakiella explica certaines choses, certaines évidentes, d'autres moins, au nouveau membre de sa meute.
Elle lui parla d'abord des mutants comme des humains qui avaient dévelloppés des capacités "nouvelles", mais qui restaient humains. De la peur qu'ils provocaient chez les autres humains.
Ensuite elle parla des cyborgs, ses créatures non vivante, ne sentant rien de "vivant", juste parfois la machinerie trop neuve ou trop vieille...

Puis enfin elle parla de l'Inquisition. Ces première paroles n'avaient servies que d'introduction.
_La Religion humaine cultive la peur et lâ crainte de leur dieu. Ses représentants sur Terre font tous pour que cela reste une constante.
Ils éliminent tout être ne convenant pas à leur vision du monde. Les mutants et les cyborgs. Bien que pour ces derniers, je leur concède le point qu'ils ne soient pas naturels et ne devraient pas ainsi exister dans les capacités qu'on leur donne, l'Inquisition les traite comme des créatures démoniaques. Selon eux, leur "Dieu créa l'homme à son image" et la fabrication de telles choses ne seraient que vouloir plagier l'oeuvre de Dieu et donc une oeuvre hérétique...
"Hérésie" est le terme qu'ils collent à toutes autres opinions que celle tolérée par leurs inquisiteurs. Si tu n'es pas un humain ni un fervent pratiquant de leur religion, alors tu ne mérites que de...disparaitre.

Elle fit une pause.
_C'est pour cela qu'il nous faut rester discrets... Aussi bien sur notre nature véritable que sur notre culte lunaire... Les moyens qu'ils possèdent sont puissants et nous ne ferions pas le poids face à eux si jamais il nous fallait résister autrement que par le Secret que chacun d'entres nous tente de protéger.

Elle venait de finir cette phrase lorsque les premiers batiments furent proches.
_Nous y voila. Maintenant, reste prudent et comporte toi comme un humain normal.

Nombre de messages : 26 Age : 36 Date d'inscription : 07/08/2006

[ Quand on parle du loup ... Il sort souvent du bois ... ^^ ]

Les deux jeunes femmes avaient marché depuis le quartier nord à travers la ville sans trouver aucun hérétique à se mettre sous la dent. Flamme connaissait la cité dans son ensemble, malgré le temps réduit qu’elle avait passé dans les rues. En effet, les hauts dignitaires de l’Inquisition ne voulaient pas qu’elle s’expose trop aux yeux des habitants et de ses frères et sœurs. Sa nature ne devait en aucun cas être connue des fidèles pour éviter un embrasement de toutes les institutions mises en place à force de sueur et de belles paroles. Elle restait donc enfermée dans le monastère des jours entiers à nourrir une haine farouche de tout ce qui n’était pas tel que le Seigneur l’avait crée. Elle passait l’essentiel de son temps à la bibliothèque monastique à parfaire ses connaissances des différentes déviances référencées, des manières de pousser le corps humain dans ses derniers retranchements. Les saintes écritures n’avaient qu’un intérêt limitée pour elle, l’Inquisitrice les avait lues plusieurs fois, bien évidemment mais elle n’avait jamais trouvée à l’intérieur ce qu’elle recherchait. La ville avait été cartographiée de nombreuse fois et même sans arpenter les rues, elles les connaissaient. L’urbanisme de la cité était ancré dans sa tête comme si il était présent dans ses gênes.

L’entrée de la ville était l’endroit rêvé pour trouver des déviants et leur faire connaître la mort qu’ils méritaient. Elle mena donc son apprentie à travers les nouveaux bâtiments fraîchement construits de la périphérie de la cité. Les prémices de l’aube naissante scintillaient à l’horizon, illuminant la pénombre d’une lueur chaleureuse. La jeune fille avançait avec une détermination sans faille à travers les dernières obscurités de la nuit, la lumière du Seigneur éclairerait bientôt sa route. Elle les trouverait tous, ils brûleraient sur le bûcher érigé devant le monastère. Ils verraient tous, qu’elle était choisie par le Très Saint Père lui-même, qu’il guidait chacun de ses pas. Que c’était lui qui appuyait sur la détente avant que le Rédempteur ne crache ses flammes purificatrices. Rien ne pouvait entamer l’image qu’elle se faisait d’elle-même, de sa situation privilégiée. Une mutante au sein de l’Inquisition, c’était obligatoirement un signe de l’intérêt que lui portait celui qui voyait tout qui jugeait les âmes.

Ce fut comme une révélation, un éclair fendant l’obscurité. Sur la ligne d’horizon, deux silhouettes se dessinèrent progressivement. Le soleil se levait dans le dos des deux membres de l’Inquisition élargissant leurs ombres devant elles. Cette vision fit naître un sourire carnassier sur les lèvres de la jeune Flamme. Heureusement pour elle, ses étoffes cachèrent ce mauvais présage aux yeux de sa coéquipière et des deux personnes vers lesquelles elle s’approchait à grand pas accompagnée de son éternel bruissement mécanique. La mutante s’arrêta devant les deux humanoïdes. Elle ne possédait aucun moyen de savoir si ils étaient sains ou non, s’ils avaient de mauvaises pensées. Il lui fallait réagir vite pour ne pas laisser passer cette chance unique de voir son apprentie franchir le premier cap qui l’amènerait vers le paradis. Campée sur ses jambes, elle pointa le canon de son lance-flammes vers les deux personnes avant de s’exprimer d’une voix neutre et monocorde.

« Halte là ! Vous ne pouvez pas entrer dans la ville comme bon vous semble. Il faut vous acquitter de la taxe pour l’Eglise. Vous savez, la dîme. Le concile a récemment décrété que chaque personne devait contribuer à l’expansion de la Bonne Nouvelle dans notre très Sainte ville. Je vois, du reste, que vous êtes des fervents fidèles de notre Très Saint Père. Vous ne verrez donc pas d’objection à concourir à l’amélioration de la vie des représentants de Dieu sur terre … »

Cette nouvelle taxe n’existait que dans la tête de la jeune Inquisitrice, aucun nouveau décret n’avait été voté et l’Inquisition était totalement incapable de prélever des impôts en dehors du quartier où elle était la plus influente. Ces deux personnes étaient peut être de fervents fidèles qui priaient plus qu’elle ne le faisait mais à ce moment là, cela n’avait pas d’importance. Les morts ne parlaient pas et ne le feraient jamais. Elle aurait raison et les hautes sphères de l’Inquisition n’étaient plus très regardantes quand aux exécutions. Il fallait faire des exemples pour que l’idée d’embrasser une autre voie que celle du Seigneur, n’effleure pas l’esprit des humains de la ville. La jeune mutante était capable de faire avouer n’importe quoi à n’importe qui à force de tortures. Même blancs comme neige, les candidats au bûcher confessaient toute sorte de pêchers imaginaires. Forte de son expérience dans la matière et sure de l’issue de l’entrevue, elle dardait son regard félin sur ses deux vis-à-vis, impatiente de connaître leur réaction par rapport à cette législation inventée de toute pièce.

Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 06/08/2006

Eh bien, l’aube se levait à peine que déjà les bruits de la ville se faisaient entendre, les odeurs aussi. Kokoro n’avait jamais aimait les villes humaines. Elles lui faisaient penser à des fourmilières et il n’aimait pas les fourmis, trouvant ses insectes plus que stupides, passant leur temps à trimer sans aucune autre raison de vivre.

Il écouta avec la plus grande attention les diverses explications de la dominante, essayant de tout retenir au mieux dans un coin de sa petite tête. Il avait aussi enfoncé ses mains dans ses poches, juste pour arrêter de porter es mains à sa croix. Et comme il ne pouvait pas la mordiller, c’est sa lèvre inférieure qu’il se mit à mordre, comme si il se trouvait devant quelque chose qui l’intimidait, et quelque part c’était le cas.

Outre le fait qu’elle ressemble à des fourmilières, les villes humaines faisaient peur au jeune loup de bien des façons. Il commençait à voir les bâtiments devant lui, et elle lui dit de se comporter comme un humain en étant prudent.

Il lui fit juste un signe positif de la tête, ses longs cheveux blancs affichant toujours de beaux reflets argentés alors que ses yeux noirs contrastaient avec son corps entier. Vint alors deux personnes, deux femmes apparemment. Une sentait le brûlé, le gaz. C’est elle d’ailleurs qui parlas la première.

Elle parlas de plusieurs choses que le jeune homme ne connaissait pas, ou peu, aussi il préféras ne rien dire, plongeant juste son regard morne et insolent dans celui de la jeune femme qui accompagnait la tarée à lance-flamme. Autant laisser la dominante régler cette affaire, elle en avait sûrement l’habitude. Pendant ce temps, lui il ferait ami-ami avec celle qui sentait meilleur que l’autre.

Nombre de messages : 24 Age : 36 Date d'inscription : 06/08/2006

Après une marche effrénée dans les rues de la métropole à suivre Flamme, elles s’étaient arrêter devant deux personnages, une femme et un homme. Ils n’avaient pas l’air vraiment louches et ne ressemblaient pas à des mutants, mais comme on dit, les apparences sont trompeuses. Elle fit voler sa toge pourpre dans la lueur du lever de soleil, et saisit ses deux Desert Eagle sans pour autant les dégainer. Ses mains ainsi caché par le tissu ne dévoilaient en aucun cas, que ses armes étaient prêtes tirer. Les inquisiteurs étaient leurs propres juges et bourreaux alors qu’importent que ces personnages soient des fidèles ou pas, ils feront, sans aucuns doutes, des jolies cibles. Toutefois, elle attendait de voir leur réaction avant de se concerter avec son mentor par un simple regard.

Elle baissa lentement la tête, ses yeux vides semblaient regarder paisiblement le sol sur lequel s’apposaient délicatement ses chaussures. Elle était de nouveau repartis dans son monde, là où la guerre faisait encore rage, là où les chevaliers blancs se bataillaient contre les chevaliers noirs. Quand la noirceur prenait le dessus et que la pureté tapissait les prairies de sang, la raison avait gagnée pour quelques temps. Mais alors le roi lumineux se levait de son trône pour invoquer des nouveaux guerriers à sa cause pour combattre l’obscurité alors, ainsi, les sentiments vainquaient. Ce cycle se perpétrait continuellement sans jamais se finir. Margot observait de son regard ce monde comme une déesse, mais malheureusement, elle ne pouvait intervenir. Les crimes, la mort, les cadavres s’amoncelaient dans sa conscience, ajoutant des immenses charniers immondes aux couleurs bleuâtres, vertes, aux arômes ignobles, aux sons des asticots les dévorants. C’était des rêves, rien de plus, mais qui dans une métaphore superficielle, lui expliquait sa déficience mentale.

Ses sourcils se dressèrent dans un sursaut de mouvement, elle était bien présente, à cet endroit, cependant son esprit l’avait déserté pour tout au plus, quelques secondes. Pendant ces moments là, elle suivait aveuglement ses instincts primaires, elle n’avait plus aucune notion du bien et du mal, d’ailleurs si cela en avait été ainsi, les conséquences en auraient été bien pire. Il suffisait qu’elle ait le sentiment d’être en danger pour abattre tout le monde sans exception. L’amitié et le respect et tout autre choses civilisée n’avaient plus aucune importance. Ce n’était, comment dire, plus Margot…c’était un animal sans aucune intelligence.

Soudain, son regard s’illumina, elle releva la tête…Une partie avait gagnée, mais laquelle ??? Elle esquissa un sourire ironique et méchant tout en observant sans aucune pudeur le jeune homme. Elle dévoila des dents pleines de sang, elle s’était mordu la langue dans son état semi-comateux. Elle avait une allure déconcertante et son expression ne faisaient découvrir que folie et fanatisme. Cependant, elle était au service de Flamme et ne les tuerait pas si elle lui ordonnait de ne rien faire. Ses armes dissimulées étaient prêtes à servir. Ses cheveux désordonnés volaient sur son faciès esquinter par l’aspect ignoble qui l"éprenait. Elle n’en prenait pas compte, elle voulait faire comprendre à l’homme qu’elle avait en face d’elle qu’il valait mieux baisser les yeux devant sa grandeur.

Elle ne contredit pas Flamma et ne dit même pas un seul mot. Elle était comme omnubiler par l’homme qu’elle avait en face d’elle. Ce n’était pas un désir corporel mais c’était une envie, une envie de le voir se débattre alors qu’il serait mortellement blesser. Elle faillit éclater de rire à cette pensée mais pourtant elle se retint, gardant cette expression aliénée sur son visage. En tout cas, se dit-elle, s’il s'en sort vivant ce type, il se souviendra de Margot, la grande déesse du monde intérieur…

Sakiella, imperturbable, leur sourit gentiment.

Un sourire plein de gentillesse et d'affectuosité pour ses pires ennemis. Ceux qu'elle détesterait plus que tout, si jamais elle devais haïr quelqu'un... Et pourtant, elle gardait son sourire.
Affectueux, amical, maternel. Une mère nostalgique et triste...

Voilà son arme contre les inquisiteurs : son sourire.

Elle regarda rapidement Kokoro. Mais il avait déja compris, avant même qu'elle ne tente de lui dire de son regard. Il la laisserait parler. Elle garda la silence une seconde, pour se calmer car, malgré les apparences, elle se savait en danger et son instinct de survie tentait de prendre le dessus mais aussi pour réfléchir. Peser ses mots. Qu'ils soient justes et bien pesés.

Naïve ou s'attendant de tout de la part de l'Inquisition? Peut-être même surprise, elle ne songea pas à un racket et cru réellement les mots de l'Inquisitrice.

Si Cupide de Pouvoirs qu'ils n'hésiteraient pas à le faire...

Mais elle gardait son sourire. Elle ne les haïssait pas eux, mais l'Inquisition en elle-même. Pour ses principes mauvais, déviants et contraire à l'ordre de la Nature. Mais il fallait faire avec, car comme dirait un bon vieux proverbe :
Quand ton ennemi tiens le fusil, traites-le comme ton frère si tu ne veux pas finir en passoire.
_Comme vous pouvez le constater, mon ami et moi-même, fervents fidèles du Saint-Père voyageons de ville en ville pour prier dans chaques Eglises consacrée à Sa gloire. Si payer notre entrée peut améliorer le bien-être de Ses représentants, alors chacun de Ses fidèles paiera la part nécessaire. Qui, je suppose, a déja été estimée par Ses représantants.
Combien de notre humble possession matèrielle devons-nous offrir de notre plein gré pour le bien de Ses représentant?

Mas si ces mots étaient prononcés avec un sourire aimable, son ton était neutre, comme résolu... Elle n'avait pas les moyens d'empêcher cela et, si elle les avait, elle préfèrait ne pas les utiliser pour de bonnes raisons... La prudence était surement l'une d'entre elle.

Nombre de messages : 26 Age : 36 Date d'inscription : 07/08/2006

Imperturbable, l’Inquisitrice dévisageait les deux personnes qui lui faisaient face. En aucun cas, le doute ne s’était immiscé dans son esprit pourtant torturé. Il lui arrivait bien sûr de ne plus être vraiment sure de la quête qu’elle poursuivait, des valeurs pour lesquelles elle se battait chaque jour mais aujourd’hui rien ne pouvait entacher sa conviction d’être dans le vrai. Son lance-flammes oscillait entre ces deux vis-à-vis comme si elle s’attendait à un mouvement de leur part. Même si elle n’était pas clairement exprimée, l’obligation de rester immobile pour les Lycans était bien présente. La jeune mutante n’hésiterait pas à les rôtir au moindre battement de cil suspect. Cette attitude aurait pu paraître bizarre de la part d’une membre d’une organisation religieuse suivant une doctrine prônant le pardon et la tolérance. Mais Flamme n’était pas n’importe qui, les dogmes chrétiens, bien qu’elle ait dû les apprendre par cœur n’avaient pas eût autant d’effets que sur certains de ses frères.

Dès son plus jeune âge, elle avait eut une vision différente de celle des autres ; elle préférait détruire. Là où les ses « semblables » cherchaient à accorder, à résoudre les problèmes par la discussion, elle utilisait souvent la force pensant que le désaccord n’existait plus si les deux parties n’était plus en vie. Elle détruisait donc, peut être pour mieux construire en suis mais rien n’était moins sûr. Finalement, elle servait peut être une des nombreuses puissance de la ruine, consciente ou non de cette allégeance, elle était le loup qui s’était introduit dans la bergerie comparable à une gangrène qui naît dans un doigt et qui force ensuite les médecins à amputer le bras entier. Son influence néfaste ne se ressentait pas encore, mais se n’était qu’une question de temps. Le mutisme dont elle se parait la plupart du temps lorsqu’elle était au monastère n’aidait en rien la détection de cette possible déviance. Elle n’allait pas au confessionnal comme tous les Inquisiteurs, elle n’était pas présente lors des prières communes et elle ne se portait jamais volontaire pour effectuer les tâches d’intérêt général qui permettait le bon fonctionnement de la vie monastique Une vie de paria, c’était la voie que la jeune Inquisitrice s’était elle-même choisie.

Le regard gris de la mutante, se noya dans celui de la Lycane comme si elle cherchait à sonder son âme. Son but bien qu’inavoué, n’était pas de cet ordre. Elle ne supportait pas la décontraction avec laquelle son interlocutrice abordait la situation, elle ne devait pas être aussi sereine, non la peur de mourir devait lui nouer l’estomac, la faire trembler jusqu’au plus profond de son être. Ce n’était pas possible qu’elle soit si détachée et insensible à sa possible et probable mort. Un masque, ça ne pouvait être que ça, au fond d’elle elle se devait d’être terrifiée. La mutante le découvrirait, personne ne lui avait résisté jusque là et cette jeune femme ne serait pas la première. Elle voulait voir cette peur naître dans ses yeux, s’en délecter jusqu’à ce que plus aucune vie n’anime le corps meurtri de celle qui serait à coup sûr sa victime.

« Il me semble que votre mort serait une belle preuve de votre fidélité envers notre Seigneur. Les fidèles sont déjà très généreux et participent plus que nécessaire à la bonne marche des institutions. Le problème ne réside donc pas là … Vous n’êtes pas sans savoir, que les temps sont durs et qu’il nous faut employer des moyens énormes pour que la situation n’empire pas. Il nous faut donc des exemples pour maintenir les impies à leur place et les empêcher de remettre en cause. J’ai l’honneur de vous annoncer que vous avez été choisis pour sacrifier vos futiles vie afin que la splendeur de notre Très Saint Père soit appréciée à sa juste valeur … »

Toutes ses paroles avaient été prononcées avec un détachement et une neutralité déconcertante comme si ce qu’elle disait allait de soi et qu’il n’était pas question que les choses en soient autrement. Depuis le début, elle semblait avoir occulté la présence de Margot qui restait sagement en retrait. Ce n’était bien sûr pas le cas, et le geste de la main que lui adressa l’Inquisitrice ne laissa plus le place au moindre doute quant à son désir de l’impliquer dans cette purification.

« Sœur Margot va s’occuper de vous à présent … Ne tentez rien de nuisible, sinon je vous donnerais un avant goût de ce que sera votre éternel supplice en enfer … »

Le canon de son arme de mort resta braqué sur les deux Lycans de manière à ce que les flammes délivrées les rôtissent avant qu’il n’ait le temps d’atteindre sa coéquipière. Elle fit néanmoins un pas en arrière pour donner à son apprentie toute l’attention de ses deux précédents interlocuteur. C’était le moment pour elle de faire ses preuves, il permettrait à Flamme de savoir si elle était faite pour servir avec elle ou non.

Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 06/08/2006

Eh bien, eh bien, pour une première excursion dans la ville…C’était joyeux. Kokoro n’eut aucun mal à voir que les deux personnes en face de lui avaient quelque petits problèmes d’ordres psychique. Des psychopathe endurcies, qu’elle chance !^^ Le jeune homme gardas ses yeux rivé dans ceux de Margot. Dommage pour elles, il y avait plus fou qu’elles en ce bas monde.

Bien sur, Kokoro ne se jugeait pas fou, d’ailleurs il ne l’était pas. Mais par contre il était un libre-penseur et n’aimait pas qu’on le menace d’une arme en lui disant de se sacrifier pour une cause dont il avait franchement rien à battre. Et sa comptait aussi pour le culte de la lune. Se mettre un peu en danger, d’accord, sa peut être marrant, mais le suicide…Non c’était pas son truc. Déjà qu’il crachait du sang à longueur de journée, il n’allait pas en plus en perdre pour les beaux yeux d’une Déesse ou d’un Dieu.

Il écoutât vaguement les dires de la femme la plus atteinte et il ne laissa échappé qu’un son, teinté d’ironie et de faux étonnement. Un genre de « Oh » qui voulait dire plusieurs chose comme « Rien que ça ? » ou « C’est tout ? Pas si grave en fait… ». L’idée de se faire roussir le poil ne lui plaisait guère, et encore moins celle de se laisser faire par une malade mental.

Il dévia son regard dans celui de Flamme. Elle était vraiment atteinte la pauvre…Enfin, nous sommes tous fous dans un sens…Son regard ne perdait pas cette lueur morne et insolente. Il affichait clairement un détachement peu commun pour ce genre de situations. Oui, l’idée qu’il allait peut être se faire descendre l’avait effleuré, mais que voulez vous ? Il faut bien mourir un jour et il s’était fait à cette idée depuis le jour où il avait craché du sang pour la première fois.

Une chose pourtant laissée perplexe le jeune homme. La totalité des curés qu’il avait vue était tous des gros tas de graisse ambulant prônant l’amour et le pardon. Alors que la il avait en face de lui eux malade dont les penchants semblait plus satanique que divin. Et voila que Kokoro se laissa aller à ses pensées, oubliant presque ce qui se passait à côté de lui. Il fixait avec indifférence Margot, la regardant sans vraiment la regarder puisqu’il était en pleine réflexion sur les curaillons et leurs grosses cuisses.

Nombre de messages : 24 Age : 36 Date d'inscription : 06/08/2006

Elle avait mare de voir l’homme la regarder de cette manière, il était temps pour lui qu’il subisse le courroux de la déesse du monde intérieur. Elle rabattit un morceau de sa bure sur son épaule, dévoilant ainsi, les armes qu’elle portait. Son regard n’avait plus rien à voir avec celui qui les éprenait auparavant, on aurait dit qu’elle était morte. Il était fixe et les paupières ne bougeait plus, ses yeux gris clair s’était perdu sur le faciès de l’homme inconnue comme si elle s’y était noyé. Toutefois, elle avait l’air, consciente, elle avait bougé pour faire découvrir avec quoi ces fidèles allaient mourir. Consciente…omnisciente…divine parole…chevalier noir, ces mots raisonnaient au plus profond de son esprit, elle ne pouvait s’empêcher de les écouter et de les mettre à profit.

Ainsi les chevaliers noirs avaient prit le pouvoir pour la deuxième fois consécutives dans le monde intérieur. Elle les aimait bien parce qu’il portait des croix noires sur des drapeaux rouges, il lui semblait que cela découlait de la souffrance de la foi. Cependant, elle n’en avait rien à faire, c’était des fourmis et si elle avait put, elle les aurait écrasés pour faire une expérience. Si elle avait put…une supposition superficielle pour démontrer son entière impuissance. Simple spectatrice de ces guerres, elle ne s’en lassait pourtant pas ; les guerriers ressemblaient à des hommes qu’elle avait rencontrés, d’ailleurs elle jouissait de plaisir à chaque fois que son père s’écrasait ensanglantés, vaincue…C’était rare, mais le plaisir en était que plus intensif. Un jour, étant petite, elle avait pensé que le pouvoir qui émanait de l’endroit n’était rien d’autre que son cerveau, mais finalement, cette lueur de guérison n’avait finalement fait qu’aggraver la chose. Elle avait réfuté cette thèse en bloc et fanatisé son instinct divin sur ce monde. En faîte, elle pensait qu’elle arrivait à s’élever à des sphères spirituelles élever pour dominer un monde parallèle à la réalité. Elle était Dieu sur cet univers lilliputien, et d’ailleurs elle avait alors découvert que l’entité de la bible n’était autre qu’un personnage vivant dans un monde parallèle. Elle avait alors jugé bon d’envoyer des anges dans son univers intérieur pour attiser encore la haine, cependant elle n’y était pas arriver. Non, elle n’était pas encore assez divine pour créer…le temps viendrait…ou elle pourrait manier sont univers pour faire ce qui lui souhaitait…

Elle dégaina son Desert Eagle en regardant une dernière fois l’homme qu’elle avait en face. Elle sourit, bientôt, bientôt…il s’écraserait par terre dans un bruit céleste et son âme s’envoleraient vers l’enfer. Le sang s’éterniserait sur la chaussé alors que la balle continuerait à s’enfoncer dans cette chair fragile. Ses sourcils s’élevèrent pour former une expression démoniaque…Elle était complètement folle et ne le savait pas car d’ailleurs si elle l’avait sut, elle aurait put peut être se soigner d’elle-même…Quoique, à l’heure actuelle, la pourriture avait infecté la moindre partie de son être, ainsi la guérison en était, irrémédiablement chimérique. Il était temps…

Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

Sa voix était incroyablement froide et pleine de sous-entendus si on la connaissait bien. En faîte, la phrase aurait put être interpréter comme, « vous allez mourir et rejoindre Dieu, celui qui règne sur ce monde intérieur dont je fais partie » Elle cligna des yeux pour la première fois depuis cinq minutes, une larme s’écoula sur sa joue. Ce n’était en aucuns cas, de la tristesse, elle avait juste irrité ses deux yeux en les gardant ouvert si longtemps. Mais les interprétations sont souvent différentes…
Elle leva un de ses bras avec célérité, une détonation se fit entendre, elle avait appuyé sans aucuns remords sur la détente. Une petite fumée commença à s’envoler dans la lueur de l’aurore… Elle avait visé la tête de l’homme…D’ailleurs elle ne pensait pas l’avoir louper du fait qu’il n’était pas loin de lui et qu’elle était agile avec les armes à feu…
Si le chevalier blanc avait gagné, elle n’aurait put faire ce geste…mais le roi ténébreux était assit sur le trône de la pleine et contrôlait son monde intérieur pour l’instant.
Elle commença à viser la femme…Tout s’était fait en quelques secondes à peines…

Sakiella avait gardé son sourire peu de temps. Là, elle commençait à s'inquièter un peu quand la fille au lance flamme voulait absolument faire des exemples pour maintenir "le calme".

Elle allait répondre que "les humbles croyants innocents qu'ils étaient ne serait que de faibles exemples et que les voleurs et tueurs seraient de meilleurs exemples" mais elle n'en eut pas le temps.
Et, visiblement, rien n'aurait changé l'idée que ses inquisiteurs avaient en tête. Elle regrettait le geste qu'elle avait eu de laisser sa dague chez elle : elle aurait peut-être put se défendre. Mais elle se ravisa aussitôt, non, cela n'aurait rien résolu, et aurait anéanti le seul espoir qu'il reste.

Les forces de l'Impérium et de l'Inquisition avaient toujours des "démélés". Une patrouille impériale passant dans le coin pourrait ainsi créer, avec un peu de chance, un de ces nombreux "problèmes administraifs" dont la ville était habituée...
Mais encore fallait-il qu'elle possède ce "temps" et que les inquisiteurs ne "baclent" par leur "travail" en voyant s'approcher une patrouille.
Les patrouilles étaient certes moins fréquentes que dans le centre-ville mais elles etaient là.

Gagner du temps, par tout les moyens...

Elle allait demander "une dernière volonté pour de fidèles croyant se sacrifiant en hommage à leur Dieu", volonté qui lui permettrait de gagner du temps. Mais il était déja trop tard.

Elle n'avais pas eu le temps de prononcer ces mots que l'inquisitrice levait son desert eagle pour tirer sur Kokoro. Elle ne chercha même pas à voir ce qu'il était arrivé. Son instinct de survie avait pris le dessus.
Elle n'avait pas eut la possibilité de gagner du temps, elle devrait donc fuir. Même si cela était vain, c'était son unique chance de gagner encore du temps et espèrer créer un imbroglio "diplomatique" entre impérium et inquisition.

Elle sauta donc dans l'une des nombreuses petite ruelles crée par l'agglomérats de batiments et petits magasins aux allures récentes.
Son idée était simple : profiter des ruelles pour rejoindre une autre rue et trouver une patrouille impériale.
Les problèmes administatifs de ce genre étaient parfois salvateurs, ou du moins permettaient detoruver une solution le temps qu'ils se résolvent.

Elle s'inquiètaient pour Kokoro, mais en même temps, elle n'avais pas pris le temps de se retourner. Toutes pertes de temps serait fatale. Elle espèrait juste qu'il arriverait à s'en sortir, elle avait perdu trop de frères pour accepter la perte d'un autre.

Swann survolant un côté de la ville la nuit était clair et calme pourtant il entendit à quelques patés de maison des coups de feu qui résonnèrent dans la nuit. Sans plus attendre Swann se dirigea à tire d'aile vers l'origine du coup de feu.

** Qu'est qui ce passe ? **

Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 06/08/2006

Heureusement que le corps de Kokoro avait l’habitude de tanguer au grès du vent… Il n’avait pas cillé quand l’arme s’était pointée sur lui. Mourir pour mourir. Le coup de feu résonna, l’instinct de loup repris le dessus avant la détonation. Pas assez rapide pour éviter la balle, jute ce qu’il faut pour qu’elle ne fasse « que » érafler sa joue, et sa tempe, laissant un profond sillon sanglant sur sa peau blanche, le sang rougeoyant violemment, créant un contraste intéressant avec ses cheveux et sa peau. D’ailleurs quelque un des ses précieux cheveux avait étaient coupé dans l’affaire.

Kokoro vacilla, même si il était long à la détente il y avait certaine chose qui l’atteignait rapidement. Après un léger titubement il se reprit et se redressa un peu, légèrement sonné, ne sachant plus vraiment où il était et ayant des lumières devants les yeux.

Il porta une de ses main blanche à son visage, la tachant de rouge...Maintenant il avait mal, sa lui brûlait. Il ne lâcha qu’un grognement sourd, râlant parce qu’il avait mal.

« Tarées…éh éh..aiie…bordel… »

Sakiella était partit, il n’en attendait pas moins d’ailleurs, elle avait raison, il aurait fait pareil… Le jeune homme affichât de nouveaux son sourire insolent, son regard suivant. Si elles croyaient qu’il allait crever en pleurant et en rampant…Elles avaient choisis la mauvaise personne.

Un autre gars arriva…Et celui la il avait des ailes… Kokoro entrouvrit légèrement la bouche, restant sur le cul devant l’ange. Il ne savait pas qu’il y avait des hommes oiseau… Le garçon lâcha sa plaie, sa main rouge de sang venant se poser sur sa croix, la tachant de sang elle aussi. La situation l’énervait et le stressait au plus haut point, et il n’avait trouvé que ce moyen pour se calmer, jouer avec sa croix. Il aurait put s’en fuir mais à quoi bon ? Il ne bénéficiait pas de l’effet de surprise de Sakiella et il ne savait pas si le type à plume était de son côté ou non.

Et comme à chaque fois qu’il frôle un peu trop la mort, c’est le corps du lycan qui décida de ne pas avantager son maître, lui arrachant un début de toux sonore, tachant un peu plus sa main de sang.

Il essuya ses lèvres d’un revers de la main, ne faisant qu’étaler un peu plus son propre sang sur sa peau. Il eu aussi quelque pas en arrière, fixant toujours les deux malades mentales

« Je ne pensais pas que venir en pèlerinage était interdit de nos jours…Ce n’est pas en massacrant des fidèles que vous ferait renaître la foi mesdames… »

Il eu un vague sourire, sa voix était assez forte et calme, pour que le type ailé l’entende, on sais jamais, si il pouvait aider.

« A moins que vous ne soyez pas de fidèles servantes du Seigneur… Hum ? »

Il pencha un peu la tête sur le côté, ses cheveux d’argent se collant à sa plaie et son visage, se teintant de rouge. Le lycan était dans un état assez second et l’idée de mourir était tellement présente qu’il avait finit par ne plus y faire attention.

Nombre de messages : 24 Age : 36 Date d'inscription : 06/08/2006

(dsl pour le retard, mais j'avait pas trop d'inspiration)

Sa bure vola une nouvelle fois lorsqu’un nouveau coup de feu retentit, elle n’avait pas manqué cette fois ci, la balle était partie de son Desert Eagle pour venir s’introduire en plein milieu du crane de l’homme. Les mots qu’il avait prononcés avaient été terriblement acérés, elle n’avait pas put le supporter plus longtemps. Au moins, se dit-elle, il se tairait à jamais, maintenant, il n’ouvrirait plus sa bouche pour cracher des inepties immondes. Elle sourit, elle avait tué un hérétique, il lui serait maintenant donner le titre d’inquisiteur. Bah, finalement, cela ne lui avançait à rien, en tant qu’apprentie, elle pouvait tuer, alors qu’est ce que cela pourrait changer ? Elle s’avança rapidement vers le corps de sa victime pour voir s’il était vraiment mort. Mais préférant être certaine qu’être bancale, elle vida son chargeur dans le corps inanimé dans une tentative odieuse de le mutiler encore plus. Des éclaboussures de sang esquintèrent sa robe, elle poussa un soupir, il faudra qu’elle la lave en rentrant au monastère. Son regard vide se posa sur l’amas de chair sanguinolent, il était bien plus beau, mort que vivant, avec ces nuances de pourpre et cette odeur nauséabonde émanant sans doute de l’urine et des excréments relâchés quand son âme (s’il en avait une) s’était envoler pour l’enfer. Elle était convaincue qu’elle avait tué un hérétique et l’idée que se fut un fidèle ne lui avait même pas effleurer l’esprit. En faîte, elle n’avait pas vraiment conscience de ce qu’elle avait fait, on lui avait dit de tirer alors elle avait tiré. Peut être que si Flamme lui avait demandé de sauter d’un immeuble, elle l’aurait fait sans trop comprendre, c’était à quelques nuance près la même chose, si ce n’est que pour la conscience de Margot, les nuances sont inexistantes du fait, qu’elle n’en possède pas quand elle est sous la joute du chevalier noir. Elle se mordit la langue, elle n’avait même pas remarquer que la fille s’était enfuie, elle regarda autour d’elle, Flamme courait à vive allure vers l’endroit par lequel elle avait disparut. Elle rechargea son Desert Eagle tout en se mettant à cavaler pour rattraper cette femme, elle ne mériterait que ce qu’elle avait cherché. Elle cogitait déjà à la manière dont elle allait la descendre. Des images ardentes volaient en éclats dans son esprit, des images de torture, de meurtre et de cadavre. Elle éclata de rire tout en continuant à suivre Flamme dans les ruelles, soudain ses yeux se rivèrent sur la femme, elle était assez loin mais elles pouvaient encore l’attraper si elles se dépêchaient. Elles pourraient alors lui faire payer cette course folle. Margot aurait bien aimé tirer en courant, malheureusement, elle était derrière Flamme, ainsi de peur de tirer dans le réservoir, elle attendit patiemment de la dépassé. Elle commençait à transpirer, elle n’avait pas l’habitude de faire du sport, d’ailleurs ses petites jambes devaient faire un effort considérable pour suivre sa supérieure ainsi que l’hérétique. De la transpiration coulait en fine gouttelette sur son visage, c’était terriblement dérangeant. Ses poumons ne suivaient pas vraiment le rythme, elle avait l’impression de ne pas réussir à respirer. Son faciès rougissait, on aurait presque dit qu’elle s’étouffait. Toutefois, son mentale actuelle était fait de fer, ainsi seule Flamme pouvait lui demander d’arrêter. Elle cracha plusieurs fois par terre pour faire disparaître la salive trop présente dans sa bouche.

Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 06/08/2006

(dernier tit poste pour dire qu'on est décédé!^^)

A peine sa réplique lancé le coup de feu partit à nouveaux. Cette fois il ne se déroba pas, se laissant tuer en gardant son sourire plein d'insolence. Il ne ressentit aucune douleur, la balle avait détruit ses sens. Il s'écroula inerte, sur le dos, baigné par la lune mourante.

Quel belle vision. Celui qu'on surnommait enfant de la lune qui meurt avec la naissance du soleil. Même sa mort fut thétral et comme il l'avait dit, elle fut baigné par une pluie de fleur de sang...Et toujours avec se sourire insolent sur les lèvres...

(je sais je suis incroyablement théatral)

Swann arriva alors au détour d'un immeuble à l'endroit où les coups de feu avaient retentis, il pu voir qu'une forme rougeoyante s'enfuir de la scène là étendu sur le sol baignant dans son sang un corps seul sur un soleil naissant signe de vie et de renouveau.

Swann décida de se poser pour voir si le malheureux n'avait pas encore rejoint les limbes. Il semblait que la personne qui en était l'auteur était un monstre car le plaisir se lisait sur ce corps mutilé et troué de toute part de balle tiré à bout portant. Une rage qui s'était exprimé sans limite.... Il posa sa main sur le coeur du malheureux. Il sentit à ce moment la le dernier souffle de ce dernier qui allait s'achever....

Swann ne perdit pas un instant, il était que peu probable qu'il puis le faire revenir mais il ne pouvait se résoudre ne pas essayer. Une faible lueur illumina alors aussitôt les mains de l'ange sur la poitrine du lycans. La lueur fut de plus en plus vive, il savait qu'il était dangereux d'influer autant d'énergie que ce soit pour sa sécurité mais aussi pour celle du lycans. Mais il n'avait pas vraiment le choix..... Il sentit alors que le souffle de ce dernier s'acheva et qu'un suivant démarra. Il le faisait revenir mais pour combien de temps....

Il força alors encore son énergie, il la sentait le quitter rapidement, trop rapidement les premiers vertiges le prenaient. Mais il ne pouvait abandonner maintenant .... Après les vertiges il vit quelques gouttes de sang perlé se son nez.... Dernier signe pour lui de défaillance. Il continua jusque sa nue se trouble il s'effondre alors sur le corps soigné au mieux qu'il pouvait.

( Le soin rapide a des danger par exemple ici les balles n'ont pas eu le temps de sortir du corps) donc les chaires se sont régénérer autour ) pour la suite j'attend une conclusion des admins.)

Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 06/08/2006

Il ne sentait plus rien. Tout était noir, peut être même trop. Il se tenait là, au milieu de ce néant, et il n’était pas seul. Devant lui se tenait un loup. Un loup d’argent, blanc comme la neige et aux yeux de jais. Un vague sourire se dessina sur le visage de Kokoro. Même dans la mort il n’était ni humain, ni loup. Il alla rejoindre sa moitié, se mettant à sa hauteur, la tenant contre lui.

Ils allaient partir quand une violente douleur au cœur les frappa. Et peu après, tout redevenez noir.

L’air était froid…Ou alors c’était lui qui était beaucoup trop chaud pour l’air ambiant. Il se mit à tousser violement. Il sentait à nouveaux la chaleur de son sang, l’air… Kokoro rouvrit les yeux. Il se redressa autant qu’il le put, un homme ailé se trouvant allongé sur lui, évanoui semble t-il.

Le garçon se mit à tousser violemment, crachant à nouveau du sang. Il regarda autour de lui avec une pointe de crainte. Il était où la !? Sa ne ressemblait absolument pas à une forêt… Il voulut se souvenir mais rien ne venait. Il ne se souvenait que de ses quelques premières années, celle où il vivait encore dans sa meute au milieu de la forêt. Après ses quelques souvenirs en gros, tout était vide. Au moins il se souvenait de l’essentiel. Son nom, son état de lycan et les quelques bases pour la chasse. Déjà qu’il n’était pas très mature avant, là il avait le mental d’un louveteaux, ne se souvenant que de ça.

Il repoussa doucement le gars sur lui, se traînant un peu vers l’arrière pour s’éloigner de l’ange. Il était couvert de sang mais ne savait pas d’où sa venait, il toussé et cracher du sang sans comprendre pourquoi.

Il était tout simplement terrorisait, et la ville ne l’aidait pas à se calmer. Il finit par craquer et s’en alla en courant, vers l’endroit où les bâtiments étaient les moins nombreux, et il finit par arriver dans la forêt où il se perdit un peu plus…Durant sa course il n’avait pas arrêté de cracher du sang. Sans oublier ses jambes, qui s'étaient souvent dérobé sous lui, le fisant chuter de nombreuses fois.

Admin Nombre de messages : 39 Age : 40 Date d'inscription : 02/08/2006

Deux personnes arrivant à l'aube. Gardeimperialetedu4

Une patrouille en Jeep survint alors dans les ruelles qu'empreintait Sakiella. Trois hommes en tout y était à son bord : le premier conduisait, le deuxième exibait son M4 sur son flanc entre ses mains afin de pouvoir l'utiliser au plus vite tandis que le troisième se trouvait à l'arrière, debout, au commande de sa mitrailleuse M60. Interpellés par des coups de feux ces gardes impériaux déboulèrent dans la rue après avoir prévenu le quartier général de leur nouvelle position entreprise par radio.

Le conducteur fit rugir le moteur de son 4x4 au vue de Sakiella débouchant d'une ruelle en courrant comme une dératée. Un dérapage s'en suivit et voici que la Jeep fit demi-tour, prenant alors, après quelques slalomes entre les voitures des cytoyens de la gigapole les gardes impériaux empreitères alors une ruelle non loin, prependiculaire à celle qu'avait prise la lycanne. Un crissement de pneu assourdissant voici que les militaires impériaux s'arretent pile poil au milieu du chemin de Sakiella, lui coupant alors net la route de leur véhicule à l'arret en biais, la grande antenne de radio jouant encore sur son ressord.

Arme braquée du conducteur venant de poser un genoux sur le sol vers sakiella, toujours proche de son siège, tandis que son passagé pointa son arme d'assaut sur cette même cible, se protégeant du couvert métalique de la Jeep et enfin le servant de l'arme du véhicule, avec sa lourde mitrailleuse placée sur pivot afin d'intimider, de soumettre la cible à s'arreter orientait l'engin de mort vers la ruelle.

"Halte !!"

Quand alors, dans le prolongement de la rue, les trois hommes virent débouler deux autres personnes : Flamme et Margot.

"Armes à terre ! Mains en l'air !!"

Une arme braquée sur la louve dominante, le reste de l'arsenal meurtrier sur les individus armés. La suite serait simple, un seul faux mouvement et une fusillade se verra déclanchée comme un peloton d'execution en ces lieux, près à faucher tout ceux ne saisir la chance offerte par ces gardes d'être toujours en vie, ces impériaux bien loin de savoir qu'il sagissait d'inquisiteurs, ils ne sont pas devin, tout comme les origines de Sakiella leur sont étragés.

Sakiella s'arrêta immédiatement. Voila ce qu'elle espèrait : les impériaux.
Solution risquée, mais la seule qu'elle avait eu en tête.
Maintenant il fallait espèrer que les inquisiteurs n'en profitent pas pour la griller au lance-flamme dans leur fanatisme.

Elle s'arrêta nette, respira un grand coup, pour reprendre du courage, et en voyant sa "chance" arriver. Chance relative. Rien n'était encore gagné.
Il lui fallait s'arranger pour obtenir l'un des nombreux "problèmes juridico-politico-administratif relatif aux lois impèriales dans lesquelles se fourraient les lois inquisitrices", chose qui ne serait possible que si les soldats lui permettaient d'expliquer les évènements à sa manière.

Elle écarta doucement les bras de son corps pour montrer qu'elle était désarmée et non-violente. La requête était-elle lancée à l'encontre des simples inquisiteurs, ou aussi à elle-même? Les impériaux étant généralement des soldats aussi peu sensible, bien que moins fanatique, que les inquisiteurs, elle faisait évidement partie du lot. Elle leva donc les bras de manière à obéir aux soldats.

Swann reprit doucement connaissance la bise chaude de l'après midi caressa son visage et les premières odeurs de pollution lui arrivèrent au nez. Il ouvrit alors doucement les yeux chaque muscle et nerf étaient berceaux de douleurs.

** Qu'est que je fais là ..... **

Il lui fallut un moment avant de pouvoir se rappeler ce qui c'était passé. Mais la mémoire lui revient rapidement tous de fois. Tous en se relevant, il regarda autour de lui, personne il avait été étendu là surment la journée voir plus il ne pouvait le dire et personne.... Ce monde était vraiment au porte de s'effondrait. Mais il n'allait pas laisser cela sans rien faire.

Il regarda alors autour de lui recherchant le lycan qu'il avait tenté de sauver. On ne l'avait pas emmener lui donc le lycan a du s'en sortir et s'enfuir. Il récupéra alors son blouson qu'il mit alors cachant au mieux ses ailes.

A cette période du jour il risquait de ce faire remarquer, il passa alors par des ruelles qu'il ne connaissait pas dans l'espoir que ces chemins puissent le ramener à son pied à terre.