NOM : Nightmare
Prénom : Ambre
Age : 22 ans
Race : humaine
Description physique et vestimentaire :
Le teint lactescent d’Ambre est renforcée par la couleur rousse de ses cheveux, lesquels lui arrivent à peu près au niveau des épaules. Les yeux d’Ambre sont d’un bleu très clairs mais toujours entourés de maquillage de couleurs chaudes ou sombres, afin de rendre son regard plus intense et perçant. Le visage d’Ambre paraît assez vulgaire au premier abord et le rouge à lèvres rouge vif qu’elle porte quasiment tous les jours n’atténue en rien cette impression. Les lèvres de la belle sont d’ailleurs charnues et sensuelles. On peut dire d’Ambre que c’est une jeune femme plantureuse. Elle refuse de devenir le stéréotype de la fille longiligne et sans forme, optant pour une silhouette replète et laissant ostensiblement voir sa poitrine généreuse. C’est pourquoi elle porte de préférence des débardeurs un peu trop grands pour elle dont le décolleté plongeant ne laisse assurément personne indifférent. Elle porte également des jupes plutôt courtes et de longues bottes noires en cuir. Il arrive même parfois qu’elle porte des minijupes et de longues chaussettes rayées noir et blanc auxquelles elle rattache un porte jarretelle. Tout est dans la provocation et la lascivité avec Ambre…
Description morale :
Ambre est une jeune femme franche et relativement froide qui déteste être dominée et qui adore donner des ordres à des proies faciles. Elle a un caractère plutôt bien trempé, est extravertie et surtout, est très orgueilleuse. Elle aime sentir qu’un regard se pose sur elle et n’hésite pas à s’habiller de façon aguicheuse et se maquiller à outrance pour cela. Elle mise donc tout sur son physique pour arriver à ses fins et cette attitude pernicieuse ne la perturbe pas plus que cela. En quelque sorte, elle n’aime pas se plier aux règles et agit comme elle le souhaite, peu importe que cela plaise ou non. Malgré ces nombreux aspects de femme fatale légèrement rebelle, Ambre peut très bien être aimable à partir du moment où elle a une totale confiance en l’autre. Néanmoins, lorsque l’on trompe une fois Ambre, il est possible que cela laisse des traces à vie puisque la demoiselle est particulièrement susceptible, rancunière et revancharde. Ambre est une de ses femmes que l’on n’aime pas vraiment… mais dont on se souvient longtemps.
Histoire :
La jeune Ambre avait tout pour être heureuse : elle vivait dans une maison spacieuse, entourée d’un grand jardin où elle passait la plupart de son temps dès que le printemps arrivait puisque ses parents possédaient une grande piscine, plusieurs balançoires, un trampoline et divers autres accessoires de jardin dont les enfants raffolent. De plus, la petite fille était brillante à l’école, avait un large panel d’ami(e)s et surtout, n’avait pas le soucis de partager ses affaires avec ses frères et sœurs puisqu’elle était fille unique. Ses parents avaient une fâcheuse tendance à lui offrir tout ce qu’elle désirait sans discuter et ils l’emmenaient plusieurs fois par an dans des parcs d’attractions et autres zoos. En somme, tout souriait à Ambre et elle pouvait se targuer d’avoir une vie remplie et heureuse.
Néanmoins, son univers de princesse finit par s’effondrer le jour où son père perdit son travail et que sa mère décida sur un coup de tête de quitter son mari. Elle lui expliqua, pour se justifier, qu’elle avait une carrière professionnelle exemplaire, contrairement à lui, et qu’elle ne pouvait se permettre de rester avec un homme aussi misérable que lui. Elle fit donc ses valises un samedi matin et elle partit dans l’après-midi. Ce fut la dernière fois qu’Ambre la vit. Quelques années plus tard, elle apprit que sa mère avait péri dans un accident d’avion… Mais ce ne fut pas le pire. Son père avait été obligé de revendre la luxueuse maison qu’ils avaient habité pendant près de sept ans, étant donné qu’il ne pouvait absolument plus payer toutes ses dettes. Ils emménagèrent donc dans un quartier insalubre d’une ville dont le nom n’était guère plus rassurant : the End. Le père d’Ambre s’était mis à boire des quantités vertigineuses d’alcool. Il était donc la plupart du temps complètement ivre lorsqu’il arrivait aux entretiens d’embauche. Evidemment, il était évincé assez rapidement par la sécurité… Et il rentrait chez lui vers vingt heures, complètement dépité et encore sous l’emprise de l’alcool. Il dépensait tout son argent pour pouvoir se payer une femme de petite vertu, avec qui il passait la nuit… Ambre avait donc la visite d’une nouvelle femme chaque soir. Elles étaient toutes habillées de jupes courtes, de corsets resserrés jusqu’à les faire suffoquer, fardées comme des clowns et ayant un niveau d’intelligence… inexistant pour la plupart. Ambre avait alors douze ans. Elle pleurait chaque soir, pestant contre son incapable de père, contre son égoïste de mère et ses espèces de poupées vulgaires et immatures qui l’empêchaient de dormir à cause de leurs gémissements écœurants.
C’est donc à l’âge de quinze ans qu’Ambre se réfugia dans la drogue. Elle avait trouvé un travail de serveuse dans un restaurant non loin de chez elle. Le patron était persuadé qu’elle avait dix huit ans tant elle paraissait mature pour son âge. Pour rendre encore plus crédible sa fausse majorité, elle avait demandé aux diverses prostituées qui venaient chaque soir chez elle de lui prêter du maquillage et des vêtements plus aguicheurs et féminins. Le travail qu’elle effectuait au restaurant était particulièrement désagréable. Les hommes, et même parfois les femmes, n’hésitaient pas à la toucher un peu partout. Elle devait subir le regard pervers de nombreux hommes mais malgré tout cela, elle était obligée de se laisser faire, d’être souriante et aimable. Finalement, elle se rapprochait de plus en plus de ce qu’elle voyait chaque soir, de ce qu’elle détestait le plus. Heureusement, sa dose quotidienne d’héroïne lui permettait de survivre et d’échapper à cette vie haïssable qu’elle s’était créée.
Ce n’est qu’à l’âge de dix huit qu’elle décida de quitter le domicile familial, tant l’atmosphère devenait irrespirable et tant son père devenait insupportable. Il ne manquait jamais une occasion de lui voler de l’argent mais oubliait toujours de faire les quelques tâches ménagères dont Ambre n’avait pas le temps de s’occuper. La vie de son géniteur était rythmée par le sexe, l’alcool, la drogue, le manque d’argent et un égoïsme exacerbé et maladif.
Ambre eut quelques problèmes pour trouver un appartement et aussi pour continuer ses études. Elle avait un tel niveau de laisser aller concernant sa tenue vestimentaire qu’on la prenait aisément pour une éternelle droguée. Ce qui en soi n’était pas faux… Elle était devenue totalement accro à l’héroïne et aussi à quelques drogues dites "douces". Néanmoins, elle parvenait à conjuguer sa vie de junkie et sa vie d’étudiante indépendante. Il était tout de même évident que ce mode de vie avait des failles. Il n’était pas rare qu’Ambre déserte les salles de classes parce qu’elle ne s’était pas réveillée, bien trop fatiguée et droguée pour pouvoir ouvrir les yeux… alors il ne fallait pas lui parler d’écouter un prof, d’écrire des cours et de participer pour faire semblant de s’intéresser ! Cette situation dura trop longtemps et un jour, une de ses rares amies de classe s’inquiéta pour elle car elle n’était pas allée en cours de la journée. Elle décida donc de rendre visite à Ambre… La junkie était allongée sur le ventre, près du téléphone, elle gémissait de douleur et n’arrivait même plus à relever la tête : elle s’était administrée une dose par intraveineuse et n’avait pas eu la force de retirer la seringue. Son état était pitoyable, elle faisait peine et surtout peur à voir. Ses yeux étaient cerclés de noir, elle était cadavérique et empestait un mélange de tabac froid et de vomi. Son amie l’emmena d’urgence à l’hôpital où elle resta pendant plusieurs semaines, le temps de se désintoxiquer un minimum.
En sortant, Ambre avait complètement changée. Elle avait repris un poids normal, elle exhalait une bonne odeur de patchouli et ses vêtements volontairement provocants et moulants lui donnaient une allure de femme fatale, terriblement attirante et sensuelle. Néanmoins, elle prit la direction de la décharge, un endroit en tout point opposé à l'apparence qu'elle dégageait. C'était un peu comme son domaine de prédilection ; elle savait qu'elle allait y être à l'aise, ou en tout cas quelque chose qui s'en rapprochait.
Don : combat à mains nues.
Armes : une dague.
Clan : les Ferrailleurs.