Depuis l'horizon, un point sombre se grandit peu à peu. C'était le matin, et les lueures agréables annonçaient les prémices d'un temp qui se devrait d'être superbe.
Après avoir planté son katanas en argent à l'endroit où sa famille avait périt, loin, loin dans la plaine, Uur devrait s'être débarassé de ce cauchemard qui l'assaillait toutes les nuits. Il était superstitieux. S'il s'avait..
La tête baissée mais les épaules hautes, comme un félin à l'affut, il tenait un katanas présentant beaucoup de décoration sur son côté droit. L'adolescent tenait la garde de cette arme avec sa main gauche, comme s'il voulait la dégainer au moindre mouvement brusque. C'était tout autre chose : En esquissant un mouvement vers l'arrière, Uur tenta de cacher en partie son arme aux garde de l'entrée de la ville ; il se rapprochait dangereusement de la porte. Arrivé à ses alentour, il continua sa marche, et changea son katana de place, vers l'avant cette fois-ci, pour le dissimuler aux gardes qui regarderont vers l'arrière.
Le jeune homme continua sa marche, l'air de rien, en espérant que les soldats n'ont pas vu son arme.