NOM : Handaye
Prénom : Anysia
Surnom : Flamme
Age : 17 ans
Race : Mutante
Description physique et vestimentaire :
De taille et de poids moyens, Anysia possède des formes généreuses qui seraient capables de soutenir bon nombre de comparaisons. Ces atouts ne sont cependant pas visibles occultés continuellement par l’impressionnante bure vermillions qui lui recouvre le corps. A l’instar du reste de son anatomie, est camouflé derrière un enchevêtrement de tissus qui ne laisse à nu qu’une partie infime de son faciès à savoir le haut de son nez, ses yeux, ses sourcils et le haut de son front. A ce jour, personne n’a pu admirer ses lèvres pulpeuses et ses cheveux couleur d’onyx qui sont, la plupart du temps, montés et serrés dans un chignon. Ses yeux sont d’apparence normale mais, comparables à ceux des félins, leurs pupilles changent de formes lorsque les voiles de pénombre envahissent le monde. Leurs iris sont d’un bleu presque gris entourés d’une couronne d’un noir profond.
Elle porte aussi et pour finir, des gants de cuir sombre qui possèdent une forme peu commune. Cette différence prend naissance à chaque extrémité des doigts qui sont étrangement dur et résistant. Et pour cause c’est cette partie du gant qui doit contenir les griffes acérées qui prolongent chacune des dernières phalanges de la jeune mutante. C’est, et avec la nature particulière de ses yeux, les seuls héritages de son ascendance félidée.
Description morale :
« Ce que l’on déteste chez les autres, est souvent le reflet de ce qu’on ne veut pas voir chez soi … » Cette maxime résume parfaitement la psychologie d’Anysia, à un point tel qu’on pourrait croire qu’elle a été créée pour elle.
Tout au long de sa jeune existence elle a bu les paroles qu’on lui adressait comme si elle s’en nourrissait. Endoctrinée jusqu’au plus profond de son âme, elle est imprégnée des idées et autres préceptes intolérants qui font l’essence de l’Inquisition. Prête à faire pleuvoir sur les ennemis de son dieu, la sacro sainte flamme réprobatrice.
Il demeure néanmoins un profond problème qui prend racine au plus profond d’elle-même, dans ses gênes. Son ascendance félidée la place du côté des immondices, de ceux qu’elle haït. Pourtant elle les chasse et les tue sans savoir pourquoi, elle a été choisie pour faire cela. C’est pourquoi, elle met un énorme cœur à l’ouvrage cherchant par se biais à obtenir sa rédemption pour ce qu’elle est.
Histoire :
Aussi loin que ses souvenirs portent, elle ne se rappelle que d’une chose, un moment entouré de brume qui paraît ancien, tellement ancien qu’elle n’arrive pas à se persuadé qu’il a réellement eut lieu. Cette vision est bien sûr très vague mais la récurrence avec laquelle, elle revient la laisse croire qu’elle n’ait pas le fruit de son imagination torturée.
Ces flammes, ces cris, cette détresse ; tout c’est donc produit. Cette pièce sombre dans laquelle, elle a été enfermée durant plusieurs heures par ces ombres. Elle n’arrive pas à voir leurs visages, peut être ne les avait elle jamais vus. Une chose était pourtant sure, ils voulaient la sauver …
Mais la sauver de quoi ? Que risquait t’elle de si effrayant, de si dangereux ? Aucune réponse ne fait écho à ces interrogations, ses yeux s’embrument, ses larmes coulent sans qu’elle ne puisse les retenir. La pièce se déforme lentement, son cœur bat fort dans sa tête, ses tempes menacent d’exploser. Elle n’en peut plus, c’est plus qu’elle ne peut en supporter. Acculée, ensevelie sous le poids de l’inconnu, elle se laisse tomber sur le sol, sa tête touchant les carreaux froid qui recouvrent le plancher de la chambre. C’est à ce moment là que tout disparaît sous un immense voile noir, la caresse du liquide lacrymal sur ses joues continue pourtant lui montrant qu’elle est toujours consciente. Derrière la porte massive qu’elle a de nombreuses fois franchie les cris s’intensifient. Ce n’est plus de la colère ni de la haine, non … Tout a changé, le désespoir, la détresse, les sanglots silencieux de ceux qui savent qu’il n’y a plus aucun espoir. Le mur ne semble plus imperméable, il laisse passer toutes les émotions qui viennent percuter le corps déjà acculé de l’enfant. Celle-ci tressaille mais ne cède pas.
Ses dents sont à présents serrées, tout comme ses mains qui forment deux poings rageurs. Ces ongles déjà solides et hypertrophiés lui lacèrent profondément la chair faisant naître en elle une douleur intense, difficilement supportable. Mais elle tient bon, prolongeant sa souffrance comme pour communier avec ceux qui sont en train de vivre leurs derniers instants de l’autre côté de ce mur infernal. La petite fille entre lentement en état de transe, sa sueur perlant lentement sur son front donne naissance à des centaines de fines gouttelettes qui coulent lentement entre ses sourcils pour venir mourir sur le sol en un cliquetis feutré …
Elle se sent étrangement bien, comme transportée par l’exécution qui prend place presque sous ses yeux. Les coups partent, rapides et meurtriers arrachant la faible étincelle de vie qui vivait dans chacune des personnes présentes. Les hurlements s’arrêtent alors et un silence pensant s’installe. L’enfant, quelque part frustrée pousse un cri strident et se redresse avant de prendre la direction de la porte. Cette dernière s’ouvre avant qu’elle ne l’ait atteinte découvrant dans son encadrement une silhouette massive brandissant un fusil mitrailleur. Surprise mais surtout hors d’elle, la petite fille s’élance et saute atteignant l’homme qui lui fait face au niveau du cou. Ses ongles acérés, pénètrent rapidement dans la chair de l’infortuné inquisiteur qui n’a pas le temps de réagir et ne peut que voir sa carotide s’extraire lentement de son corps dans une effusion de sang.
Sans crier gare, le corps s’effondre entraînant l’enfant avec lui. Les autres personnes présentes dans la pièce occupées à la vérification de la mort des monstres qu’elles étaient venues tuée ne peuvent que constater les dégâts. Aucun temps de réflexion n’est observé et tous les canons se dirigent presque instantanément vers le corps de la petite fille. Celle-ci ne cille pas, recouverte intégralement de sang, la tête baissée. Devant la haine fugace d’un si petit être, aucun inquisiteur ne fait feu, considérant la mort de leur collègue comme une preuve de la détermination de l’enfant à vivre et de concert à les rejoindre. Elle ne peut pourtant pas … C’est impossible … Elles parlent longtemps puis une des ombres s’approche et lui tend la main …
C’est là que tout s’arrête, qu’elle se réveille en sueur dans sa chambre de méditation. Quel âge avait elle ? Elle ne le sait plus … Pourquoi les Inquisiteurs l’ont épargnée ? Elle l’ignore toujours. Beaucoup trop d’interrogations demeurent mais elle est certaine d’une chose, elle doit être fidèle et fervente pour laver l’affront de sa naissance, gagner sa rédemption et sa place au paradis.
Don : Nyctalopie & Griffe hypertrophiée
Armes : Un lance-flamme artisanal baptisé « Rédempteur ». Il se distingue des autres par son arrivée directe de liquide hautement inflammable dans le canon sans aucune paroi étanche. Cette particularité permet à l’arme de fournir une flamme d’une température supérieure à celle provenant d’un lance-flamme classique. Elle rend néanmoins sa manipulation et son utilisation beaucoup plus dangereuse voir suicidaire.
Clan : Inquisition