Jock

Nom : Benett
Prénom : Jock

Age : 28

Race : Humain

Description physique : Jock mesure dans les 1 m 80 et est dand un poids moyen. Sa fine musculature et son habileté manuelle soulignent un entraînement régulier. Il n'arrête pas de regarder autour de lui, trop curieux ou trop prudent. Ses cheveux aile-de-corbeau sont mi-longs et rarement peignés, lui retombant parfois sur le visage. Son teint est pâle, il porte une barbe naissante et ses yeux sont d'un vert clair. Jock a l'air plus jeune que son âge et affiche la plupart du temps un sourire narquois, sondant les gens autour de lui du regard, dévisageant les Impériaux ou les décolletés. Il a un air plutôt amical, mais il se montre parfois distant et discret, gardant sa bonne humeur pour les connaissances ou amis.

Description vestimentaire : L'humain porte généralement une veste de cuir noire par-dessus un T-Shirt trop grand de la même couleur. À sa ceinture, plusieurs pochettes et un ou deux tourne-vis. Un pantalon de cuir noir bouffant et des bottes militaires à cap d'acier, le tout recouvert ici et là de taches d'huiles à moteur ou d'essence. Il a parfois un sac en bandoulière, lorsqu'il se ballade en ville, mais il a appris à voyager léger, redoutant les pickpockets et autres racketteurs... Lorsqu'il ne bosse pas, qu'il essaie de mettre une tenue décente, il se contente d'un complet 3 pièces, qui n'a encore jamais servi.

Description morale :
Jock est un type qui vit plutôt simplement, ne cherchant pas nécessairement à s'en mettre plein les poches en manipulant les gens autour de lui. Il préfère faire son boulot, c'est à dire faire le taxi en hélico, mais est atteint du syndrôme mortel de curiosité maladive. Bien entendu, il essaie de se la fermer lorsqu'il s'agit d'un client important et qu'il veut faire bonne impression, mais pour un type banal dans la rue, il n'hésite pas à raconter sa vie et/ou demander à ce que l'autre raconte la sienne. Un bavard discret, pourtant, car il est toujours aux aguets, dans l'hélico comme au-dehors, essayant de se montrer discret. Également, Jock a une haine profonde pour la religion, mais il utilise aussi la technique du fermelajocksinonlemecvatecollerunuppercut lorsqu'il s'agit d'un religieux. Dans le cas d'un type banal dans la rue, il n'hésite pas à aborder le sujet et à critiquer le gouvernement.

Histoire :

Il aurait fait un parfait Garde Impérial. C'était sa destinée, disait son père. Pas de doute, répondait sa mère. Lui, il s'en foutait. Peu importe ce que son avenir lui réserverait, il désirait seulement une chose : piloter un hélico. Le jeune lascar se trouva une passion pour les hélicoptères très tôt, son père empruntant ce moyen de transport chaque matin pour se rendre où il travaillait. Jock le regardait partir à travers la fenêtre, les yeux écarquillés et ensuite il remontait à l'étage pour jouer avec des hélicos en plastique où il livrait de féroces batailles. Ses parents le surveillaient attentivement lorsqu'il jouait à ces jeux supposés violents. Ils s'inquiétaient un peu sur son futur comportement, ces petits jeux de véhicules et de soldats pouvaient-ils faire de lui un cancrelat ou, pire, quelqu'un de mal? Ils repoussaient vite cette idée et l'occupaient avec d'autre choses...

Le p'tit s'emmerdait profondément lorsqu'il était question d'aller à une cérémonie religieuse quelconque, pendant laquelle il regardait ailleurs, tentait de scruter à travers les vitraux pour apercevoir un avion ou un hélico, quelque part dans le ciel... Il s'endormait souvent, ne récitait pas ses prières et jouait donc à des jeux violents, mais ses parents se rassurèrent en disant que ça passerait avec l'âge, qu'à force de l'emmener à ces messes quotidiennes (il n'y allait qu'une fois par jour, mais c'était mieux que rien) il finirait par trouver la foi et faire un bon Garde Impérial, plus tard. Car il avait du talent, ce petit morveux. Il était plus grand que la plupart de ses camarades, assez costaud, svelte, et avait de bon résultats. Un bon petit, avec de l'avenir. S'ils avaient su...

Par une belle matinée estivale, son père vint le réveiller avec un sourire. Il tenait dans sa main une grosse valise et Jock savait que c'était la sienne... Il arrêta de respirer, regardant son père de travers qui continuait de sourier, une lueur de fierté dans son regard. Il lui annonça avec enthousiasme que ses vacances étaient finies, qu'il allait à l'école militaire.
"L'école militaire. L'école militaire, fils! Comprends tu la chance que tu as?" disait son père, lequel était un pauvre crétin qui cirait les bottes des curés et travaillait dans un endroit quelconque. Jock fit une moue déçue, son père perdit son sourire et hésita un moment.

"Après quelques courtes années d'apprentissage et d'entraînement, peut-être que tu pourras conduire un hélicoptère..."

Jock sourit en coin mais plissa les yeux, toisant son père. Il avait 16 ans alors, il n'était plus le même gamin naïf qu'il avait été autrefois. Il n'avait pas la moindre envie d'être Garde Impérial, ou tout ce qui touchait de près ou de loin à la politique de cette ville qu'il détestait tant, parfois. Il aquièsca docilement à son père, comme il devait le faire, mais en serrant les dents et en le maudissant intérieurement. C'est un péché, lui disait une petite voix désagréable ressemblant à celle de sa mère. Qu'elle aille se faire voir. Maudite croyance. Maudite religion. Il souriait, malicieux. Son père n'aima pas, mais vraiment pas la lueur qu'il vit dans les yeux de son fils. Il s'empressa de ramasser ses affaires, de mettre Jock dans un bus et de le regarder partir en lui tendant la main, une goutte de sueur perlant sur son front.

Effectivement, comme l'avait dit son père, Jock passa plusieurs années à l'école militaire. Par contre, c'était chiant à en crever. Il détestait les supérieurs qui avaient toujours quelque chose à lui reprocher, ainsi que les autres enfoirés qui voulaient être des futurs Garde Impériaux, la plupart étant pour le moment des vantards snobs et particulièrement désagréables. Il passait le temps en envoyant des lettres à ses parents, mais les réponses qu'il recevait ne répondaient jamais à ses questions, ils ne voulaient jamais le sortir de là, même s'il les suppliait qu'il allait prier tous les jours et se confesser et être un modèle et faire tout ce qu'ils voudraient... Pas de réponse à ça. La lettre le félicitait de continuer et lui disait de ne pas lâcher. Il se sentit tout à coup dégouté de ses parents et ne savait plus s'il les connaissait vraiment. Un mur invisible les séparait, à présent. Il leur envoya la dernière lettre. Il leur donna une dernière chance.

Chers parents,

je n'en peux plus. L'école militaire me gave complètement, je n'ai nullement envie de devenir un Garde Impérial. Je vous le répète pour la énième fois, mais ce sera la dernière. Et p'pa, tu me referas pas le même numéro en disant que je vais peut-être piloter un hélicoptère en sortant de là, tu sais parfaitement que c'est faux. Je vais être un connard dans une armée de fous dirigés par des religieux tordus et tyranniques qui ne savent pas contrôler leur propre ville - on parle sans cesse qu'il ne faut pas visiter certains quartiers qui sont trop dangereux... Si vous ne me sortez pas d'ici, je vais me barrer. Ou faire une connerie. Seriez vous fiers de votre fils, en taule, pour avoir buté ce lieutant pompeux en lui brisant le crâne sur le sol de béton? Votre fils brûlé sur le bucher pour avoir lynché quelques camarades? Votre fils pendu dans les chiottes?

Tirez moi de là,

Jock.

La lettre, comme toutes les lettres, fut interceptée et lue tout d'abord par un contrôleur fatigué qui sourit en la lisant, se disant qu'il était vraiment trop tard pour faire ce genre de boulot, qu'il avait imaginé avoir lu une lettre pleine de blasphèmes, etc. Il déposa l'enveloppe dans la boîte LETTRES CONFORMES et se dit que si ça avait été une vraie lettre, le pauvre type qui aurait écrit ça aurait fini dans un asile quelque part. Il alla se coucher, tout comme Jock qui attendait la réponse de ses parents avec impatience, regardant le plafond du dortoir, les mucles tendus, les poings serrés, visiblement las de cet endroit.

Jock s'enfuit 2 semaines plus tard, n'ayant pas reçu de réponse de ses parents. Il réussit à se barrer par une fenêtre en pleine nuit, et courut, courut, et courut aussi loin qu'il en était capable. Il avait alors 18 ans et eut presque le temps d'atteindre la décharge quand une patrouille l'arrêta, lui demandant de rentrer chez lui, qu'il n'avait rien à faire là en pleine nuit, près de la décharge. Une lueur brilla dans les yeux du jeune homme qui s'en alla d'un pas nonchalant, jusqu'à ce que la voiture de patrouille fut hors de vue. Il entra alors dans une ruelle et se dirigea vers le sud, contournant la patrouille se trouvant encore en plein milieu de la rue.

Il atteint donc la décharge et les jours qui suivirent furent particulièrement traumatisants. En effet, il ne fallait pas visiter certains quartiers qui étaient trop dangereux. Il fut dépouillé de tout ce qu'il possédait par une bande de punks sales et bizarres qui traînaient dans le coin puis ils se défoulèrent un peu sur lui en lui envoyant quelques coups de pieds. Après diverses initiations, le jeune homme réussit à se faire accepter par une bande de Ferailleurs, mais il s'éloigna progressivement du monde de la rue pour travailler plus sérieusement. Il n'avait même pas fini l'école militaire, ni l'école ordinaire mais il était plutôt débrouillard et brillant pour quelqu'un dans sa situation. Il eut un emploi dans une station service, puis, avec l'aide de précieux contacts, à entrer dans une petite école privée d'aviation et de pilotage d'engins divers.

8 ans plus tard, il avait sa licence depuis 6 ans déjà, pilotait le même engin depuis 1 an et était installé dans un petit appartement qui lui convenait, au dernier étage d'un immeuble commercial où il "dirigeait" une petite entreprise, Jock Bennet Hélico Taxi Co. - "N'importe qui, n'importe quand, n'importe où.", entreprise se trouvant tout de même au pied de l'immeuble. Il détestait toujours autant la religion, s'était fait une petite réputation au fil du bouche à oreille mais n'arriverait jamais à la cheville des transports impériaux. Il n'avait même pas un dixième du fric pour se payer un hélico de transport dernier cri, sa compagnie ayant 1 hélico pas très récents mais pas très vieux non plus, du matos choisi avec soin qui ne réserve pas de mauvaises surprises. Il était seul dans son entreprise mis à part un certain Walter, mécanicien. Il ne surpassait en rien les hélicos de la Garde mais avait aussi la réputation de faire monter n'importe qui, n'importe quand et n'importe où, alors les affaires allaient bien. Et, qui sait, peut-être se trouverait-il de nouveaux associés plus tard...

Don : As du manche à balai (Pilotage Hélico)

Armes : Un vieux colt .45 poussièreux, dans ses poches quand son client est une armoire à glace de 2 mètres de haut ou bien caché dans l'hélico quand c'est un sous-officier inoffensif qui va être en retard...

Autres possessions : Hélico de transport (Pilote + Copilote + 4 places à l'arrière + Petit compartiment à bagages)

Clan : Aucun, bien qu'il est connu de certains ferailleurs

Validé