Jock se réveilla en sursaut, alors qu'un cliquetis métallique se fit entendre. Puis, un objet qui roulait, et un juron... Il ouvrit un oeil, se maudissant d'avoir laissé son pistolet dans l'hélico, et tenta de voir qu'est-ce qui avait produit ce bruit inquiétant.
C'était Walter. Ce bon vieux Walter, qui, en tant que mécanicien, réparait notre bonne vieille cafétière des familles.
Jock rit intérieurement, se disant qu'il était parfois un peu trop paranoiaque ou naïf. Walter s'était pris un choc et avait lâché le tournevis, rien de plus.
"Tu m'as foutu la trouille, mec. T'aurais pu me réveiller avant de réparer ça, tu sais." Il s'approcha des stores, écarta deux pales et écarquilla les yeux. Il devait avoir dormi assez longtemps, puisque le soleil allait se coucher dans quelques heures à peine.
"Eh oui, t'as dormi un bon bout de temps mon Jackie. Pas de clients, après tout, mon Jackie." dit Walter le mécano.
"Cesse de m'apeller Jackie, j'aime pas. Moi c'est Jock, toi c'est Walter, clair?"
"C'est bon, Jacquot. Clair."
Jock secoua la tête, puis se dirigea vers la sortie de son bureau.
"Je vais en ville, Walter. 'Vais essayer de me trouver des clients, peut-être un curé trop saoul qui voudra se montrer discret tout en retournant chez lui, qui sait."
Le vieux rigola, puis envoya la main à Jock, qui sortit.